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Recherche par mot-clé: Roman BIOGRAPHIQUE

742 résultats. Page 22 sur 38.

Lu par : Francine Crettaz
Durée : 3h. 27min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66954
Résumé:Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. À treize ans, dans un dîner, elle rencontre G., un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses œillades énamourées et l’attention qu’il lui porte. Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin « impérieux » de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l’aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu’elle vient d’avoir quatorze ans, V. s’offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables. Derrière les apparences flatteuses de l’homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire. V. tente de s’arracher à l’emprise qu’il exerce sur elle, tandis qu’il s’apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l’écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement. « Depuis tant d’années, mes rêves sont peuplés de meurtres et de vengeance. Jusqu’au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l’enfermer dans un livre », écrit-elle en préambule de ce récit libérateur.
Lu par : Jean Frey
Durée : 3h. 14min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66924
Résumé:D’abord, il y a les deux corps du roi : le corps consacré, sacralisé, fait de cire et le corps vivant mais putrescible, mortel, fait de chair. Or, que dit le second lorsque les habits de cire tombent, lorsque réapparaît l’homme qui se cache derrière le souverain ? Ensuite, il y a le Pape. Et si le Pape peut ajouter de son encre divine des chapitres à ce grand roman qui est la Bible, il reste cloîtré et asservi au dogme. Alors, qu’advient-il lorsqu’il s’en affranchit – lorsqu’il se cabre et que la céleste plume choit ? S’inspirant de l’abdication de Benoît XVI, ce récit n’a nullement pour tentation de traiter de religion, mais du pouvoir du verbe et du retour d’un corps consacré à son état de vivant ; du passage de la plume dogmatique à la liberté pure, plume à la main ; du retour à la poésie du monde : de l’eau bénite à l’eau claire.
Durée : 4h. 32min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66918
Résumé:Sous le nom de Torrentius, Johannes van der Beeck, peint les plus extraordinaires natures mortes de son temps et grave sous le manteau des scènes pornographiques qui se monnayent à prix d'or. Dans l'austère Haarlem du XVIIe, ce provocateur flamboyant, noceur invétéré et fornicateur insatiable fascine autant qu'il dérange. Certains donneraient cher pour le neutraliser. Un bailli zélé mène l'offensive et le traduit en justice. Sous la menace de la torture, le blasphémateur acceptera-t-il de se renier ? Aussi précis et raffiné que les toiles de ce génie oublié de la peinture flamande, Torrentius est le roman du destin manqué d'un avant-gardiste. Recomposant le tableau de cette existence aussi passionnante que tragique, la plume élégante et savoureusement anachronique de Colin Thibert nous invite à côtoyer cet hédoniste libertaire.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 6h. 38min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66908
Résumé:En mars 1914, la famille Renoir est réunie à Cagnes-sur-Mer, dans leur demeure des Collettes. L’illustre peintre, Pierre-Auguste, dit le « patron », est au crépuscule de sa vie et voit une ultime raison de peindre dans son dernier modèle, l’impétueuse Dédée. Pierre, l’aîné, est un comédien à succès resté à Paris ; Jean, qui n’est pas encore cinéaste, participe à la Première Guerre mondiale ; et Claude, dit Coco, treize ans, vit ses premiers émois amoureux avec les sœurs Anne et Paulette, deux voisines du village. Alors que les aînés s’éteignent peu à peu, les enfants grandissent, et tous ces personnages, que des petites intrigues réunissent et séparent, sont voués à jouer leur rôle dans l’éminente dynastie des Renoir. Jacques Renoir, dans ce roman biographique, nous plonge dans l’intimité du peintre et nous fait découvrir « l’homme avec son foutu caractère et sa tendresse profonde, l’homme de convictions inavouées et de doutes affirmés, plein de contradictions »
Durée : 9h. 54min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 66899
Résumé:Quand la fragile embarcation qui l’emmène loin de la Syrie en guerre commence à sombrer, Yusra Mardini, seize ans, refuse le terrible destin qui lui tend les bras. Impossible qu’une nageuse de son niveau, entraînée par un père si exigeant, finisse noyée comme tant d’autres ! Puisant au fond d’elle-même des forces insoupçonnées, elle se met à pousser avec sa soeur le canot rempli de réfugiés et parvient à tous les sauver. Ainsi commence la seconde partie de la vie de Yusra, guidée par le courage et la volonté. Une volonté incroyable qui la mènera vers son rêve : quelques mois après ce sauvetage, elle parvient à se qualifier pour les Jeux olympiques ! Aujourd’hui ambassadrice de l’ONU, Yusra, dix-neuf ans, nous raconte son histoire tout en préparant activement les Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Lu par : Gérald Bloch
Durée : 4h. 54min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66890
Résumé:Dans ce livre émouvant, tour à tour amusant et mélancolique, Main Claude Sulzer décrit une jeunesse - la sienne ? - dans la banlieue de Bâle. Un monde de jardinets soignés où personne ne divorce et où une femme au volant fait sensation. Une mosaïque de souvenirs des années 1960 et 1970, et dont la paisible tranquillité pourrait s'avérer mortifère si ce n'était le regard plein de malice de l'auteur qui y insuffle de la vie par sa distance taquine. C'est dans ce monde aux volets clos que le narrateur a grandi, un des trois fils d'une mère francophone maîtrisant mal l'allemand et d'un père qui a mis toute sa fierté dans sa maison à la modernité avant-gardiste. Le toit terrasse ne sera pourtant jamais vraiment étanche et le reste de la famille n'appréciera que moyennement le noir de jais des tapisseries et moquettes. C'est là aussi qu'il découvrira son homosexualité. Dans de brefs flashs de mémoire, Sulzer se souvient peut-être lui-même de cours de danse classique où il était le seul garçon, de Mlle Zihlmann qui se faisait conduire à son travail par son père, ou encore de son entrée dans le monde du théâtre.
Lu par : Anita Renard
Durée : 4h. 3min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 67038
Résumé:Les Os des Filles est l’histoire de trois femmes : Ba, sa fille et sa petite-fille – ma grand-mère, ma mère et moi-même. L’histoire commence dans les années 1960, pendant la seconde guerre d’Indochine, sous les bombes d’un village vietnamien. Seule, Ba y élève ses trois filles, avec l’intention de monter à Hanoi, la capitale, pour s’extraire des conditions de vie misérables. Si elle y parvient, le quotidien de cette famille est toutefois brisé en 2005 par le départ des filles en Occident. Tandis que la grand-mère reste à Hanoi, sa fille s’installe en France avec sa petite-fille. Cette dernière, arrachée à sa terre natale, garde dans son corps le souvenir des guerres, des famines et des bombes. Quand l’enfant tombe malade, quelques années plus tard, à l’hôpital où elle se retrouve, son corps fatigué se rappelle les combats d’une grand-mère pour survivre. Ainsi, Les Os des filles est un roman sur trois générations de femmes qui ont traversé trois combats : celui de la guerre, celui de l’exil et celui de la maladie. Comment les événements historiques influent-ils sur les relations personnelles ? Comment le lien affectif entre une fille et sa mère peut-il être brisé par une bombe, un avion ou bien un hôpital ? De quoi sont donc faits les os qui nous soutiennent ? En 2018, j’ai voulu revenir sur le récit de cette filiation maternelle brisée, afin de réparer avec l’écriture, peut-être, des choses irréparables. »
Durée : 13h. 8min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 67010
Résumé:Une description romancée des conditions de l'exploitation forestière dans les Pyrénées au cours des années 1950. Au fil de quarante années dans le métier, l'auteur évoque l'existence dangereuse de ces hommes exploitants, bûcherons, muletiers, scieurs, ingénieurs et câblistes, qui ont donné à la forêt de montagne son aspect.
Lu par : Mireille Roche
Durée : 7h. 57min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 67008
Résumé:Récit dans lequel Romain Gary qui séjourne à Los Angeles, auprès de Jean Seberg, raconte comment il recueille un chien-loup perdu. Sa déconvenue est grande lorsqu'il découvre la férocité de l'animal. Chien blanc, c'est le nom donné aux animaux dressés pour attaquer les Noirs, dans le sud des Etats-Unis.
Lu par : Lisette Vogel
Durée : 6h. 55min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66858
Résumé:En 1897, la publication de J'accuse... ! plonge la France dans un climat délétère où l'antisémitisme s'affi che fi èrement. Au coeur de la polémique, Émile Zola déchaîne des torrents de haine, devenant la cible privilégiée des confrères jaloux, des ligues et de la presse d'extrême droite. Jusqu'à devenir l'homme à abattre ? La piste est sérieuse lorsqu'en 1902, l'auteur des Rougon-Macquart succombe à une intoxication suspecte au gaz méphitique. Qui, parmi ses proches ou adversaires, avait intérêt à le faire défi nitivement taire ? Assassins ! retrace la vie passionnante du gamin d'Aix-en-Provence devenu un mythe littéraire. Car, à l'heure de mourir, que valent les honneurs face au souvenir du poème dédié à son premier amour ? Que pèse le succès face aux caresses d'une lingère ? En écho aux réminiscences du condamné, les ennemis défi lent sur la scène d'un pays aux idéaux sacrifiés sur l'autel de l'intolérance.
Lu par : Yves Cuendet
Durée : 3h. 33min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66484
Résumé:Un matin, sur le chemin de l’école maternelle, à Paris, une petite fille interroge son père : « Dis papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». La question est innocente et grave. Pourquoi son père boite-t-il, pourquoi ne fait-il pas de vélo, de trottinette… ? Le père ne peut pas se dérober. Il faut raconter ce qui est arrivé à sa jambe, réveiller les souvenirs, retourner à Djibouti, au quartier du Château d’eau, au pays de l’enfance. Dans ce pays de lumière et de poussière, où la maladie, les fièvres d’abord puis cette jambe qui ne voulait plus tenir, l’ont rendu différent, unique. Il était le « gringalet » et « l’avorton » mais aussi le meilleur élève de l’école, le préféré de Madame Annick, son institutrice venue de France, un lecteur insatiable, le roi des dissertations.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 8h. 46min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66323
Résumé:Dans le lourd manoir aux sombres boiseries, Miss Jan s’apprête à devenir Virginia. Mais naître fille, à l’époque victorienne, c’est n’avoir pour horizon que le mariage. Virginia Woolf dérogera à toutes les règles. Elle fera œuvre de ses élans brisés et de son âpre mélancolie. La prose formidablement évocatrice d’Emmanuelle Favier, l’autrice du Courage qu’il faut aux rivières, fait de cette biographie subjective un récit vibrant, fiévreux, hypnotique.
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66832
Résumé:«Mystérieuse cette femme éclairée, cheveux, visage, cou, poitrine habillée d'un haut très décolleté ou seulement d'un soutien-gorge, suspendue dans l'image, légèrement surélevée car posée dans l'espace de l'habitacle de chaque camion. Succession de lucioles sur la Dark Road qu'ils n'ont pas appelée Route Sombre allez savoir pourquoi, et alors qu'elle a un nom officiel cette Route de la Pyramide, succession de bustes de femmes, une Égypte dans le Bois tout près de chez moi, et moi, vous, qui n'en savons rien.» Ce premier roman, construit autour d'une enquête, est le fruit de cinq années de recherches. C'est le roman de Grace, prostituée nigériane du bois de Vincennes. Sa route d'exil à travers l'Afrique et la Méditerranée, l'enfer de son quotidien, l'organisation du proxénétisme, des filles entre elles, la violence, la peine, et pourtant la joie... Le parcours et la voix de cette jeune femme lumineuse, si courageuse, sont de ceux qui marquent définitivement nos consciences de citoyens et d'humains.
Durée : 8h. 44min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66753
Résumé:A Bucarest, Bernard Davidescou, 12 ans, est passionné de politique et d'histoire. Il livre à sa famille et à ses voisins son analyse de la situation de la Roumanie alors que le pays s'est allié à l'Allemagne nazie et a envahi l'URSS tandis que les Juifs sont toujours plus menacés. Sont évoqués l'antisémitisme, le cinéma et la sexualité, les crises familiales ainsi que l'engagement.
Durée : 48min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66821
Résumé:Dans une piscine conçue par Le Corbusier, une enfant se confronte à son corps qui grandit et change pendant les quatorze premières années de sa vie. Elle prend la mesure de l'esthétique voulue par l'architecte qui prône l'harmonie des formes, sans y trouver sa place et finit par se sentir étrangère à son propre corps.
Lu par :
Durée : 6h. 21min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66745
Résumé:Le grand romancier et homme de théâtre hongrois György Spiró retrace dans ce roman la vie de Maxime Gorki à travers le récit à la première personne de son infirmière et maîtresse, appelée Diavolina, la diablesse. Avec cynisme, humour et perspicacité, elle observe son maître, mais aussi son entourage : H. G. Wells, Romain Rolland, Nina Berberova, Stanislavski, Lénine, Staline, Molotov, Beria, Iagoda... Loin des stéréotypes des livres d’histoire, leurs faiblesses et hypocrisies sont dévoilées. Ironiquement, c’est une femme du peuple qui observe ceux qui prétendent le diriger en son nom, par la conception et la tentative de réalisation d’une “dictature du prolétariat”.
Lu par : Martine Drouart
Durée : 2h. 14min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66663
Résumé:La maladie nous expose. Nous expose à la souffrance, à la peur, à la douleur, à l'incommunicabilité, à la perte de notre identité, à l'angoisse, à l'affrontement de ce qui nous définit. A travers notre corps elle nous expose. Elle fait de nous « un récit impudique ». « La raconter n'est pas vraiment se faire violence, le mal est déjà fait. » Oui la vie, est « habitude », « assurance », « jouissance « « élan ». « La vie répond à l'usage qu'on entend en faire ». Mais que faire lorsque notre corps ne peut plus lui répondre. La maladie peut faire disparaître le possible. Crée un vortex d'émotions, une « restriction », « un renoncement », une violence qui s'exerce sur soi et qui parfois nous pousse à la rediriger vers d'autres que soi. « Je me détruis de l'intérieur, progressivement , avec certitude ». Colère qui pousse hors de soi. La maladie nous pousse à devenir « Un être du conditionnel », vulnérable. La maladie limite et nous l'imitons. Sans risques, nos espoirs s'amenuisent. « le désir sublime le corps tandis que la maladie le dévore ». On devient malade, on devient patient, on se sent infiniment humain mais de plus en plus invisible dans le regard des autres. La maladie phagocyte. « L'histoire se terminera lorsqu'on ne parlera plus que d'elle quand on parlera de moi.Lorsqu ‘elle m'aura simplifiée à l'extrême jusqu'à ce que je ne sois plus qu'elle. Lorsqu'elle m'aura totalement dévorée ».
Lu par : Laurence Bizeul
Durée : 3h. 50min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66593
Résumé:Ce 18 mars 1933, à Leipzig, Gerta Pohorylle vient d'être arrêtée sous prétexte que ses frères auraient distribué des tracts hostiles au régime. Tout en répondant avec dédain aux questions d'une brute national socialiste (" Nationalité ? polonaise " " Date de naissance ? le 1er août 1910 "), ellelaisse son esprit vagabonder, s'interrogeant sur les deux hommes qu'elle aime : un représentant des cotons américains à Stuttgart, où elle est née, et Georg Kuritzkes, étudiant en médecine et communiste. Dans la cellule où on la jette, son aplomb et son élégance détonnent. D'abord méfiantes, les autres détenues sont vite conquises par sa bonne humeur, et par le colis de vivres qu'elle partage volontiers. Relâchée, la jeune femme comprend qu'elle est en sursis partout en Allemagne, et décide de partir pour Paris. Dès l'ouverture du nouveau roman de Serge Mestre qui lui rend hommage, la personnalité de celle qui deviendra la photographe Gerda Taro est posée : toute sa courte vie, elle restera libre, audacieuse, généreuse et déterminée à disposer elle même de son sort. A Paris, elle ne tarde pas à tomber amoureuse d'un réfugié politique hongrois, rencontré parmi les émigrés arrivés en nombre. André Friedmann est photographe, et Gerta, lassée des petits boulots qu'elle accumule, apprend avec lui le métier, tout en prenant en main, avec sa générosité habituelle, sa carrière. Comme les contrats sont rares, elle lui invente une nouvelle identité de photographe américain, et un nouveau nom : Robert Capa. Elle-même se trouve un pseudonyme, Gerda Taro – " un vrai nom de photographe ", l'encourage son compagnon. La légende est née, dont le romancier s'empare avec l'ironique acuité et le sens de l'ellipse qui lui sont propres. Epousant le point de vue de Gerta/Gerda, il met en lumière la singularité, le talent et la modernité de celle dont l'histoire a surtout retenu le tandem qu'elle a formé avec Capa. En Espagne où ils sont envoyés par Vu après le putsch du 18 juillet 1936, les deux reporters travaillent côte à côte, et Gerda n'hésite pas à rembarrer sèchement Capa quand il s'approprie les photos qu'elle a prises. Jamais elle ne sera la femme d'un homme, elle le revendique haut et fort : malgré son lien avec Robert, elle n'a pas rompu avec Kuritzkes, mène sa trajectoire comme elle l'entend, mue par un courage et un appétit de vie exceptionnels, jusqu'à sa mort absurde, écrasée par un char républicain le 26 juillet 1937. Fascinante figure que celle de Gerda Taro, dont Pablo Neruda et Louis Aragon prononcèrent l'éloge funèbre au Père-Lachaise. Plusieurs ouvrages lui ont été consacrés : par Robert Capa lui-même qui, dans l'album Death in the Making (New York, 1938), retrace leurs douze derniers mois passés à couvrir la Guerre civile ; par François Maspero, qui publia L'Ombre d'une photographe en 2006 (Le Seuil) ; plus récemment, Après Gerda, du romancier Pierre-François Moreau (Editions du Sonneur, 2018) et La ragazza con la Leica, prix Strega 2018 de l'Italienne Helena Janeczek (Guanda, pas encore traduit en français). Regarder, portrait d'une féministe en avance sur son temps, est aussi une traversée tambour battant de la si brève et passionnante période pendant laquelle Gerda Taro sut inscrire son nom au firmament des photographes.
Durée : 4h. 11min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 66601
Résumé:Icône littéraire, auteur d’une oeuvre abondante, (Le Hussard sur le toit ; Un roi sans divertissement ; Colline...), Giono semble être l’écrivain patrimonial par excellence, voué à être étudié, admiré, célébré. Derrière l’image d’Épinal de l’écrivain provençal se cache pourtant un poète nerveux et tourmenté, un homme défait par la guerre et travaillé par la noirceur, l’amour et le désir tout autant que par la quête de paix et de lumière. À la frontière de l’essai et de la biographie, Emmanuelle Lambert construit le portrait intime d’un auteur aussi rayonnant qu’obscur, une méditation incarnée sur la puissance du geste créateur.
Lu par : Denis Astagneau
Durée : 7h. 30min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 66647
Résumé:En septembre 1816, Lamartine rencontre Julie Charles à Aix-les-Bains. Ils s'éprennent l'un de l'autre. Leur passion déroulera le poème de la joie et de la mort. Une double chronologie met en regard les éléments biographiques des amours de Lamartine et J. Charles, et ceux des héros de son roman, Raphaël et Julie.